Agriculture Moderne...
En France, le monde paysan représentait la moitié de la population active au début du siècle dernier alors qu’aujourd’hui il ne représente plus que 3%.
Chaque semaine, 200 exploitations agricoles disparaissent. D’après les chiffres du ministère de l’agriculture, leur nombre est passé de 663 000 en 2000 à 490 000 en 2010. De plus en plus de paysans endettés et exploités par la grande distribution et les banques en arrivent au suicide.
Le lien n’existe quasiment plus entre le producteur et le consommateur. La volonté de produire plus « à moindre coût » a eu des conséquences dramatiques au niveau économique, social et sanitaire.
L’agriculture intensive contribue fortement à la disparition de plantes (5 espèces par jour). Elle provoque une diminution catastrophique de la biodiversité. En Inde à titre d’exemple, il ne reste que 10 variétés de riz cultivées alors qu’il en existaient 30 000 il y a 150 ans.
Les outils de travail et les récoltes sont injustement répartis et seulement 2% des paysans de la planète travaillent avec un tracteur.
La consommation mondiale d’engrais est passée de 7 millions de tonnes en 1945 à 150 millions aujourd’hui
La fabrication de pesticides de synthèse débute dans les années 30, profitant du développement de la chimie organique et de la recherche sur les armes chimiques durant la 1ère guerre mondiale.
Aujourd’hui, la France est le 5ème consommateur d’engrais dans le monde et le 1er consommateur de pesticides par hectare…
La consommation mondiale d’engrais est passée de 7 millions de tonnes en 1945 à 150 millions aujourd’hui.
Or, l’utilisation de pesticides provoque :
-l’accélération des déséquilibres biologiques
-l’épuisement des matières organiques
-la disparition de l’humus et des nutriments
-la stérilisation de la terre cultivable
-un appauvrissement de la terre qui ne peut plus stocker l’eau
La quasi totalité des plantes génétiquement modifiées ont la particularité de secréter elles mêmes un insecticide et/ou de tolérer des herbicides qu’elles concentrent sans mourir.
Les rendements sont parfois inférieurs aux plants conventionnels et coûtent (car elles sont brevetées) 25 à 40 % plus cher.